You-must-be-dreamin

There's a part of me you'll never know

Samedi 31 octobre 2009 à 9:49

- Ouvre la porte
- Attends, je suis pas encore prête. Comment tu fais toi, t'es déjà prêt ?
- Tu sais c'est pas bien compliqué. Un peu de noir autour des yeux et c'est fini.
- Ouais, ben pour moi c'est pas aussi simple. Putain !!
- Quoi ?
- Mes cheveux partent en vrille.
- C'est  pas le but ?
- Si mais ils vont pas dans le sens que je veux. Argh! Les pinces veulent pas tenir!
- Tu veux un coup de main?
- Non Monsieur! Va t'assoir et attends sagement.
- ...
- T'es encore là ??
- Comment t'as deviné ?
- Je te connais par coeur. Tu peux me passer mes collants stp ?
- Ils sont ou ?
- Sur la table.


- Voilà, bon je sors.
- Enfin, tu m'as manqué.
- Là je te tire la langue.
- Au cas ou tu l'aurais pas remarqué, t'es pas sortie.
- Attends ! Je mets du rouge à lèvre.
- Okay.
- Bon, 1, 2, 3.... TADAM! Alors tu as peur ?
- Ah ouais, carrément.
- C'est vrai ?
- Absolument, j'ai peur de t'enlever tes vêtements et que tu doives passer encore une heure à te rhabiller.
- Hahaha! Tu sais que t'es drole ?
- Tu me le dis souvent. C'est Halloween, chérie, tu es censée être moche et repoussante, alors comment tu fais pour être aussi belle. Sérieux t'es magnifique.
- Merci.
- Joyeux Halloween.
- Joyeux Halloween mon Amour.


 

Jeudi 29 octobre 2009 à 19:30

J'avais juste envie de m'enfermer à double tours, de me taire et d'être sourde. Je voulais juste me couper du reste du monde, rester seule et oublier.
Mais tu ne m'as pas laissée. Tu ne m'as pas donné le choix. Tu es entré sans que je puisse réagir. Je t'ai demandé de partir, et pourtant tu restais là, tu essayais de m'attirer contre toi. Je te repoussais, j'en pleurais, j'en crevais mon Amour. J'avais mal de te demander de me laisser, alors que j'avais simplement besoin de toi. Je ne t'écoutais pas et tu as pris ma tête dans tes mains, tu l'as maintenue fermement, et puis tu m'as forcée à te regarder droit dans les yeux. Tes beaux yeux, je n'arrive toujours pas à décrire leur couleur, c'est un mélange de marron, de gris et de vert. Ce jour là ils étaient pleins de larmes, c'était un peu comme un jour d'automne pluvieux. Je te regardais et des millions d'aiguilles me transperçaient le corps.
J'avais peur mon Ange, d'affronter la réalité, de vivre Ma vie, de l'avenir. J'avais peur de ce qui pourrait se passer, comme de ce qui pourrait ne pas avoir lieu.
Tu m'as dit de fermer les yeux, et je l'ai fait. Un peu comme si j'étais une enfant qui risquait d'être effrayée devant la scène la plus choquante d'un film d'horreur. Tu m'as protégée à ta façon, tu m'as serrée fort contre toi.
Maintenant je le sais, je sais que tes bras sont la cachette la plus sûre, l'endroit dans lequel je serais toujours en sécurité.

J'ai toujours peur, mais je ferme les yeux et je te sens, toujours présent.
Je t'aime, j'aimerai pouvoir leur dire.



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Cherry

Mardi 20 octobre 2009 à 11:39

Regardez moi, regardez moi.
Mon visage est étalé partout, dans tout les magazines. Mes moindres gestes apparaissent en première page, et c'est comme ça que vous croyez connaitre toute ma vie, me comprendre, savoir qui je suis. Un conseil faites vous rembourser les pages de papier glacé qui déballent toute ma pseudo-vie, parce que vous vous êtes fait baiser !
La plupart sont des coups de marketing, un bon coup de pub pour promouvoir la sortie d'un album, faire parler de moi, rien n'est vrai, cette vie la, celle que vous voyiez un peu plus chaque jour, n'est qu'un film. Je suis un acteur, j'écris mon scénario tout les matins en me levant. Je joue le rôle d'un connard, hautain et matérialiste, alors qu'en vérité je n'ai aucune confiance en moi, j'ai une tendance à la dépression et j'ai souvent recours à la scarification. Cherchez l'erreur.
Alors oui je ne peux pas jouer constamment un jeu, il m'arrive parfois d'être moi même, encore faut-il le détecter. Je suis moi dans chacun des textes que j'écris, je suis moi sur scène quand je me mets à pleurer, je suis moi mais vous n'y voyiez rien. Vous continuez à aduler une personne qui est détestable, un personnage qui me détruit un peu plus chaque jour.
Seriez-vous tous aveugles et sourd? Je vous le montre, je vous le chante, je vous le crie. Personne ne remarque rien. J'en peux plus je craque, je vais finir par tout lâcher, je veux m'en aller loin, prendre l'air, être libre. Je suis amoureux, l'avez vous simplement remarqué?
J'en crève, je crève et vous êtes les spectateurs de ma chute libre, vous me voyez., vous voyez mon vrai visage déformé par les objectifs.

"Sois sage. Prends soin de toi. Sois toi-même. Penses à moi."

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Sam
 


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