Interview de Cassie.
You-must-be-dreamin
There's a part of me you'll never know
Lundi 28 septembre 2009 à 23:14
Interview de Cassie.
Mardi 22 septembre 2009 à 22:01
Qu’y a-t-il réellement à dire sur moi ? Rien de spécial, pourtant je ne suis pas un mec banal. Ma simple petite existence n’a aucun but. Pour beaucoup je suis androgyne, pour d’autre je suis androgyne et pédé. Allez savoir pourquoi ? Est-ce à cause ma silhouette fine, de mes fringues de riche, de mon goût prononcé pour l’art et de mes cheveux coupés au carré ou de mon prénom qui évoque une brune à forte poitrine ?
J’ai du mal à comprendre les gens … et bizarrement ils ont du mal à me comprendre…
Bref, je m’appelle Lauri, j’ai 21 ans et je suis désespérément seul, désespérément riche et blasé de mon existence d’icône de l’art.
Je suis artiste, à 15 ans j’avais vendu ma première toile à plus de 25 000$. Les gens m’envient, ils ne devraient pas, ils se font mal pour rien, jamais ils ne seront moi…
Je mesure 1m85 et pèse 72kg, tout le monde aimerait s’afficher sur un tapis rouge en me tenant par le bras, j’ai la langue percée, personne ne comprend ce que je peins mais je m’en fous puisqu’ils achètent, j’ai des yeux gris toujours soulignés de méga cernes noirs, toutes les filles aimeraient se retrouver dans mon pieu mais aucune n’y parviendra, parce que c’est moi qui contrôle, j’ai des cheveux noirs coupés au carré et je porte toujours une cravate qui ne me sert à rien, je n’aime personne pas même moi, je ne me drogue pas à quoi bon, juste de la vodka c’est plus rock’n’roll, l’héro c’est dépassé, personne ne connaît rien sur moi et pourtant…
Pourquoi est-ce que tout le monde m’envie alors que tout ici est vide ?
Je vis seul dans un appart’ qui vaut des millions, beaucoup trop grand pour ma petite et seule personne, des baies vitrées partout dans un immeuble de snob en plein milieu de Manhattan. Seules deux choses importent dans mon existence merdique : la peinture, celle que je fracasse contre mes toiles pour me calmer les nerfs et la musique que je joue le soir dans mon appart. Et ouais, le petit peintre prodige sait faire autre chose que martyriser une toile, je sais jouer de la gratte et gueuler devant un micro en regardant le monde qui s’étend derrière ma baie vitrée, mais une fois de plus, personne n’en sait rien…
Je dépense mon fric d’un claquement de doigts, dernièrement j’ai claqué 10 000$ dans une boutique de fringues. Je vous dégoûte, vous avez envie de gerber, moi aussi … J’y peux rien moi pour cette putain de faim dans le monde, pour cette guerre et je peux même dire que j’échangerai bien ma place avec eux si ça me permettait de plus trouver toutes ces gueules prêtes à lécher la merde sur mon cul.
Coté cul, rien de sérieux, une fille différente à chaque fois et je ne prend jamais celle qui bave devant moi, c’est toujours moi qui gère et qui choisi, c’est une partie de chasse. Je suis le chasseur et je choisis ma proie. Ca fonctionne toujours et ça se termine un billet de 50$ sur la table, ça peut être mal pris mais je paye toujours ce que je consomme… Je tiens les ficelles je suis un marionnettiste, un piètre marionnettiste mais j’ai le contrôle…
Mon credo : « sexe, drogue (pour moi ça va avec le sexe) et rock’n’roll ».
Lauri
Vendredi 4 septembre 2009 à 21:08
Ce sont des baisers hors du temps, des caresses qui ne sont jamais suffisantes et puis il y a cette tension bien palpable, ces regards, et ma langue qui passe sur mes lèvres comme pour te dire "reviens", on ne se parle pas, on se touche simplement. Et de plus en plus tout s'accélère et on se retrouve à combattre le temps, il n'y a plus de règles entre toi et moi, à part peut-être celle de la loi du plus fort. Tu es toute petite fasse à moi, ça n'est pas bien difficile pour moi, alors tu te laisse faire sans résistance, tu m'incite juste à continuer, tu réponds, tu me mords. Et là tout s'accélère on ne distingue plus le vrai du faux, ton corps du mien, c'est comme si plus rien n'était matériel, les mouvements sont rapides, on les sent d'avance et tout s'intensifie. Mes ongles s'enfonce dans ta peau. Je ne sais plus si je suis toi ou si tu es moi, je ne sais plus ou je suis, ni dans quelle dimension. Je ne sais plus je me perds sans pour autant avoir envie de me retrouver, je te trouve et te retrouve alors à quoi bon me retrouver si c'est pour te perdre. Je défis le temps autant que je te défis. Et puis cette connection juste tactile, qui nous en fait perdre notre identité, mais putain à quoi nous sert-elle cette identité ? On se connait et on se reconnait, tu n'as pas besoin de ton nom pour être dans mes bras, je n'ai pas besoin du mien pour être dans les tiens, on est juste nous, inséparables, indivisibles. Je te connais et te reconnais. C'est une bataille, une chorégraphie qu'on connait par coeur sans pour autant l'avoir répétée. On se donne encore et encore jusqu'à n'en plus pouvoir. Et soudain dans un élan de lucidité tu murmure mon nom et le tiens me reviens en mémoire.
"Epouse moi!" c'est la seule chose qui me vient en tête. "Bordel épouse moi!" que dans leur réalité nos identités soient aussi confondues que dans la notre. Et puis il y a ce moment de calme après la tempête, celui où notre monde est au ralenti et ou tout se fait plus souple, quand mes mains se posent sur ton visage, tu respire, et pour moi ça devient la chose la plus précieuse au monde...
De Kelly à Cherry.
Vendredi 28 août 2009 à 8:05
Je suis ton fantôme,
Je suis ton âme,
Celle qui te terrorise, celle qui te console.
Je te hante tant que je peux mais je suis incapable de te faire peur;
Je te hante et te possède.
Je suis un monstre pour te traiter de la sorte.
Je te domine et fais que tu te soumets à moi.
Je suis un fantôme dans ta vie mais je décide d'en être autrement.
Le monde des vivants est à moi, j'en prend possession. "
Je garde bien ça en tête...
Vendredi 21 août 2009 à 22:25
Je regarde ma clope, puis la fumée qui forme de larges volutes avant de disparaitre, putain j'en deviens poète!
Je repense à ton numéro et ton "Je taime", étais-tu seulement sincère? J'ai encore le goût de tes putains de lèvres qui se mêle à celui de la nicotine.
Je regarde la porte, mais bordel qu'est ce que j'attends?!
J'aimerai seulement replongé mon regard dans le tien et m'oublier.
Il n'y a pas si longtemps tu m'as décris un de tes fixs, je crois que j'ai compris la sensation, un bien immense et puis soudain la panique, cette putain de paranoïa. Je deviens complètement tarré.
Mon chat est à coté de moi, il regarde fixement le vide, un peu comme moi qui regarde cette porte en attendant qu'elle s'ouvre, ou que juste elle me laisse entendre ta voix qui m'appelle. Mais tu n'es pas là, j'attends encore que tu reviennes pour que je te dise ces putains de mots qui me brûlent la bouche et me niquent de l'intérieur, que j'ai pas pu te dire tellement j'étais sur la cul quand tu t'es approché de moi et que tu me les a dit. Ca fait un mal de chien, de se demander si j'aurai l'occasion de te dire que moi aussi.
Je m'en fous, si tu savais comment que tu n'arrives plus à savoir qui tu es.
J'ai cette putain de voix qui gueule dans ma tête, je sais que tu reviendras, parce que toi et moi c'est inévitable. Je sais qu'on va en chier et tant pis si on en crève.
Viens, Reviens!
De Jeremy à son Nathan.